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 | - - | Kazuo | - - | [U].[C]

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AuteurMessage
Kazuo Tyson

Kazuo Tyson


Masculin Nombre de messages : 15
Localisation : Ca vous regarde ?
Passe-Temps : Ne rien faire...
Groupe Sanguin : B+
Date d'inscription : 02/03/2008

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MessageSujet: | - - | Kazuo | - - | [U].[C]   | - - |  Kazuo  | - - |   [U].[C] Icon_minitimeMer 5 Mar - 11:29

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I miss you...




    || - - Informations Basiques - - ||



    Nom : Tyson
    Prénom : Kazuo
    Surnom : Kazu', on ne fait plus dans l'originalité. De toute façon, il a horreur qu'on écorche son prénom.
    Sexe : Masculin...
    Âge : 19 ans [né le 29 février]
    Groupe Sanguin : B+
    Nom de Code : Hiro. C'est un hommage à quelqu'un qui lui est cher.

    Orientation Sexuelle : Il n'en a pas... Pas qu'il soit asexuel, mais il trouve que les sentiments n'ont strictement rien à voir avec l'orientation...

    Nationalité : Anglais/Japonais. Il n'a que le prénom de visible pour son côté japonais, puisqu'il tient apparemment sa physionomie de la famille de son cher géniteur.
    Lieu de vie : Il a un appartement dans le quartier résidentiel du Gouvernement.
    Ce qu’il fait : Garde du corps.


    || - - Autres Petits Détails - - ||



    Nombre de Piercing : Aucun, ce n'est pas son genre.
    Couleur de Chaussette : Aucune en particulier.
    Le prénom qu'il n'aurait jamais voulu porter : Son nom de famille. Tyson Tyson... c'est répétitif...
    Lunettes ou Verres de Contact : Aucun des deux, il a une vue des plus bonnes.
    Couleur préférée : Le beige.
    Saison préférée : L'automne. Il aime beaucoup voir les feuilles rouges/marron tomber de leur arbre.
    Mauvaise Habitude : Il soupire très souvent.
    Cigarettes : Le jour où vous verrez fumer Kazuo, tuer le...
    Alcool ou Jus : Jus, plus particulièrement au raisin et à la pomme.



    || - - Informations Physiques et Mentales - - ||



    Description Physique :

    La première chose que l'on regarde chez quelqu'un, c'est bien entendu son physique. Une bonne impression est quelque chose de très important. Prendre soin de soi est primordial, faire bonne impression est une des choses que Kazuo a apprit. Il impose une aura et une allure de relâchement qui ne colle pas avec ce qu'il doit être. On l'observe, on le voit, sa pose, son élégance et sa classe naturelle font ressortir sa taille ainsi que sa corpulence. On lui donne dans les environs du mètre quatre vingt, ce n'est pas faux. Son poids, on hésite. Il est difficile d'en décider rien qu'en observant une personne, il pèse 70 kilos. Et l'on observe alors avec plus de précision. On passe un peu plus haut, vers son visage. Là, il n'y exprime qu'une totale indifférence. Le seul œil que l'on voit, tourné vers le ciel, n'a pas cette petite lueur de vie que l'on trouve habituellement dans les yeux des gens, non. Il n'y a rien, dans ce marron profond et hypnotisant. Il cligne à peine de l'œil, et pourtant, le soleil tape. Et l'autre œil ? On ne le voit pas, il est caché par une sorte de bandeau rouge foncé. Et là, une multitude de questions se posent quant à cet œil caché. Si vous lui posez la question, il vous répondra surement que c'est parce qu'il aime bien ne voir que d'un œil, c'est classe. Sur lui, c'est classe. Sa classe naturelle en ressort encore plus. De son œil, notre regard se tourne vers ses traits. Des traits droits, secs, et pourtant fins, limite efféminés. Il a un beau visage, bien qu'un peu pâle, on le voit, et on se dit que s'il souriait, il le serait encore plus. Ses lèvres ne bougent, elle restent immobiles, pas même un rictus. On explore ce visage, pour tomber sur une mèche. On se saurait dire vraiment la couleur. Elle est blonde, ou grise, peut-être un mélange des deux, dans tous les cas, elle se rapproche de la couleur de sa veste beige. Lui, il vous dira blond cendré, et c'est sans doute vrai. En reculant, on peut voir que sa chevelure, parsemée de mèches quelques peu rebelles, encadre son visage, jusqu'à cacher l'oeil bandé. Le tour est fait, passons à autre chose, même si vous ne pouvez détacher votre regard de cet air si indifférent. C'en ferait presque peur...

    Style Vestimentaire :

    Une couleur, le beige. On ne le verra jamais sans cette couleur là. Généralement, il s'habille d'un pantalon de couleur marron foncé qui est muni d'une double ceinture lui servant à ranger ses balles ou pistolets - il en a des tonnes, chez lui... Les pantalons, hein. Par dessous une veste beige foncée, munie de multiples poches, cachant toutes quelque chose, il porte une chemise beige - pour changer - qu'il rentre négligemment dans son pantalon. Ses chaussures sont de simple chaussures de marche, je vous épargne la couleur, qui lui sont très pratique. Les seules choses d'autre couleur dans sa façon de s'habiller sont son bandeau et son foulard qu'il noue autour de son cou, ce sont de simple accessoires qu'il n'enlève que très rarement, voire pas du tout. Il est évident que s'il ne peut pas finir étouffer en dormant, il lui faut enlever ce qu'il a autour du cou. Pour son, il ne l'enlève que pour se laver, quand il va se laver les cheveux... Il le laisse, même pour dormir. Les autres, bien que Kazuo leur ait expliqué qu'il s'agissait simplement d'un accessoire, n'ont pas tendance à le croire. C'est leur choix, hein, le jeune homme sait ce qu'il dit.

    Signe Particulier : Il n'en a pas spécialement, peut-être le bandeau qui cache son œil droit...

    Description Psychologique :

    Uhuh, vous voulez vraiment savoir... Comme vous voudrez. Que dire, sur Kazuo, à part ce qu'il est. Difficile, très difficile à cerner, même moi j'ai du mal. Je ne pourrai vous le décrire aussi bien qu'en vrai, hélas. Pour tout résumer, ce qui serait beaucoup trop court, les mots sont : coquille vide. Corps sans vie, âme en peine, tel est le jeune homme. Les rares sourires qu'il vous accordera seront faux et fabriqués de toute pièce de façon à vous rassurez sur son état. Il est vide, on le remarque assez vite... Indifférent à toutes sortes de choses, vous pouvez l'insulter autant que vous voulez, rien ne le fera réagir. Même si au contraire, le seul semblant de vie qu'il peut avoir est de râler après chaque ordre donné, donnant l'impression d'être indigné, bien qu'il ne l'est pas vraiment. Il rêve, beaucoup, peut-être trop. On le surprend parfois, près d'une vitre embuée, à dessiner un soleil et la lune, avec deux gosses qui jouent... Au fond il n'est qu'un gamin qui a grandit beaucoup trop vite intérieurement. Comment voulez-vous qu'il réagisse, dans ce cas là... Sa volonté a disparu, il est comme résigné. Pourquoi, je pense que cela ne vous regarde. Il attend, c'est tout. Attendre quoi, la fin, le début, au fond, le sait-on vraiment ? L'ironie est sa meilleure amie. Il l'utilise comme quand il mange, avec goût et facilité. On pourrait le qualifier d'asocial, mais vu la façon dont il attire les gens, ce mot n'a aucune valeur quelconque. Les gens, parlons en, des gens. Qui sont-ils vraiment. Hypocrites, prêts à vous planter le couteau qu'il cache derrière eux dans le dos, à la moindre occasion. Ce monde n'est plus pollué, certes, mais la pollution revient sous une autre forme, la forme humaine. C'est comme cela que le jeune homme les voit. Il a perdu la plus infime estime qu'il avait encore dans cette race qui est pourtant la sienne... Allez savoir pourquoi. Il a horreur des questions trop indiscrètes ou encore des interrogatoires, c'est pour cela qu'il ne répondra pas, se contentant de soupirer et de partir autre part, pour évitez une autre vagues de questions. Quelques fois, vous pourrez avoir le droit, en plus, à un "lâche moi", d'un ton des plus neutres possible, de sa part. N'allez pas croire qu'il ne vous répond pas lorsque vous lui parlez. Il vous répond. S'il est d'humeur normale, vous pourrez éventuellement converser avec lui, dans le pire des cas, il vous répondra de la manière la plus simple qui soit, à savoir par oui ou non. Ne croyez pas non plus qu'il n'a que des défauts. Il a sûrement des qualités, qu'il ne montre pas. D'ailleurs, même moi, je ne pourrai vous les dire. Son maitre mot est "protéger". C'est son travail, bien évidement, mais pour lui, c'est bien plus que cela. Ce mot pourrait tourner à l'obsession, parfois. Inutile de dire qu'il fait extrêmement bien son travail... Pour un homme de 19 ans, cela va de soit. Il est passé maitre dans l'air de mentir. Pas une once d'émotion, ni un signe trompeur qui pourrait vous annoncer qu'il vous ment, rien. Inutile de chercher, de toute façon... Je pense que ça ne servirait à rien de développer plus... Que dire d'autre, de toute manière, je ne ferai que répéter ce que j'ai dit au début. Il est mort de l'intérieur, et certainement personne ne pourra le faire revivre.

    Une mauvaise manie :

    Soupirer, soupirer, et encore soupirer. Ce simple verbe, conjugué à quelque temps que ce soit, à quelque personne que ce soit, devrait vous mettre sur la route. Quand il se lève, qu'il mange, qu'il rêve, qu'il travaille ou encore quand il est sur le point de s'endormir, il soupire. C'est plus fort que lui. Et il ne saurai d'ailleurs l'expliquer. Peut-être à cause de ses pensées... Qui sait. Toujours est-il que cette mauvaise habitude est devenue vraiment gênante au fil du temps. Akito le lui reproche souvent, de même que ses collègues...

    Relation avec les autres :

    Ces relations avec les autres sont plus ou moins normales, tout dépend de la personne. Il supporte ses collègues et protégés. Il s'entend bien avec sa famille - que d'ironie. Il aime beaucoup sa grande soeur, même si elle fait partie du camp des Rebelles... Il apprécie Akito à sa juste valeur, et celui-ci lui rend très bien. Il salut les passants qui le salut, il répond quand on lui demande l'heure, il paye ses factures, il remercie le facteur pour ses services... Tout vas bien, quoi. Il ne parle pas plus qu'il ne faut, sans pour autant être réduit à l'état de mur ambulant. Il accepte toujours d'aller boire un verre en compagnies de collègues, il passe diner de temps en temps chez ses parents - à contrecœur, j'avoue. Il déjeune avec sa soeur le midi... Il partage ses connaissances avec les autres, aide Akito pour ses cours et va tous les jours à l'hôpital, pour voir Hiro... Où est donc le problème ? Il n'y en a aucun, n'est-ce pas. Alors nous ne nous attarderons pas plus ici.

    Relation amoureuse :

    C'est beaucoup, beaucoup plus délicat de ce côté... On ne pas parler de relation, puisqu'il n'en a jamais eu, et entre-nous, ça ne le tente pas plus que cela... Néanmoins, il reste toujours ce côté la. Le cas Hiro. Avant, Kazuo le pensait être son meilleur ami, son confident, son frère. Il était la lune, et Kazuo son soleil. Alors pourquoi tout a basculé, me direz-vous... Peut-être que les sentiments étaient plus fort, ou juste parce que le jeune homme se trompe dans ce qu'il ressent, ce qui ne serait pas anormal. Il ne sait toujours pas, il ne sait pas s'il doit y penser, à présent. Pour quoi faire, Hiro meurt, et même si Kazuo s'en rend compte, il est trop tard, et c'est tout... C'est tout, n'est-ce pas... Et puis, Akito, cet ado au caractère collant, il ressemble tellement à Hiro. Kazuo se surprend parfois à penser à d'autres tournures de phrases que celle qu'il entend. Mais serait-ce vraiment son imagination ?



|| - - Un Peu Sur Vous - - ||


  • Votre Surnom : Kin'
  • Age & Date d'anniversaire : 26/03/93
  • Comment êtes vous tombez sur le forum ? C'est Riku qui m'a passé l'adresse x).
  • Autre chose a dire ? Je m'excuse de la la courtesse (nouveau mot) de certaines parties de ma fiche, notamment les parties relations ou autres. J'ai également sauté la partie aime/aime pas, pour la simple raison que je ne savais pas quoi mettre xD. Rassurez vous, la partie histoire sera plus longue. Je ne vais également pas suivre le plan pour l'histoire XD.


Dernière édition par Kazuo Tyson le Jeu 6 Mar - 14:49, édité 3 fois
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Kazuo Tyson

Kazuo Tyson


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MessageSujet: Re: | - - | Kazuo | - - | [U].[C]   | - - |  Kazuo  | - - |   [U].[C] Icon_minitimeMer 5 Mar - 12:19

|| - - Histoire - - ||


    Famille =>

    Aiko Tyson (née Hayate) :
    Femme au caractère volant. Elle aime le jeu, le risque. Possédant de long cheveux blond, à tendance châtain, elle sait jouer de son apparence pour obtenir ce qu'elle désire. C'est la mère de Kazuo, âgée de 45 ans. Elle eut Yuri sitôt mariée, mais bien vite, elle s'est lassée de ce petit bout. C'est une femme qui pense par elle-même, elle peut tout aussi bien vous couvrir que vous dénoncer. Elle a beau aimer son mari, il n'en reste pas moins que c'est une personne qui a besoin de liberté. Les aventures, elle connait, Kazuo en est la preuve vivante. Elle sait parfaitement que son mari la trompe, lui aussi, mais contrairement à lui, elle se fait discrète. Elle l'aime, certes, mais ce n'est pas pour autant qu'elle se préoccupe des fréquentations de son aimé. Elle n'est pas jalouse, elle a réussi à l'avoir, et c'est tout. Kazuo ne ressent aucun sentiments envers elle, si ce n'est une indifférence des plus totale. Il a vite comprit comment elle fonctionnait. Jamais elle ne s'est occupée de lui, et jamais elle ne le fera. Néanmoins, c'est elle qui lui paye le loyer de son appartement... Comme quoi, elle peut bien lui servir.

    Alec Tyson :
    Homme extrêmement attiré par lui-même, son physique, notamment. Il se sait beau, et en profite. Il ne vit que pour lui, se fout des autres. Ses centres d'intérêt ? Lui, son argent. Radin et avare comme personne. Agé de 35 ans, c'est censé être le père de Kazuo... Censé. Il n'est qu'une pauvre couverture stupide et ignorante pour l'aventure d'Aiko, même lui n'est pas au courant. Il est l'être le plus abject que le blond connait. Il le hait du plus profond de son âme. Il ne souhaite qu'une chose, sa mort, et l'attend avec une grande impatience. Il a de profonds penchant pour la gente masculine, la jeune gente masculine, si vous voyez ce que je veux dire... Akito a failli lui même en faire les frais... C'est quelqu'un extrêmement violent, qui n'hésitera pas à sacrifier sa propre famille pour son besoin personnel. Kazuo adore l'énerver, sans en arriver au point d'être frappé, bien sûr.

    Yuri Tyson :
    Une femme au grand coeur. On se demande ce qu'elle fait dans une famille comme celle-ci. C'est la personne que Kazuo apprécie le plus, c'est la seule qu'il apprécie, en fait. Elle a 26 ans, et bien qu'elle n'ait que 7 ans d'écart avec son petit frère, celui ci la considère comme sa mère. C'est elle qui, durant son enfance, cachait ses sorties pour aller rejoindre Hiro. Elle le couvrait, et encore aujourd'hui, veille sur lui comme une mère le ferait. Kazuo lui en sera éternellement reconnaissant pour cela. C'est une personne très mature et en accord avec elle-même. Elle fait partie des I-Tech, chose que Kazuo tolère. De toute façon, il n'est ni pour l'un, ni pour l'autre...


------



    Une pièce blanche, un lit, un berceau, deux personnes. Dehors, un ciel sombre, nuageux, recouvre la ville. De ce fait, la pièce blanche n'est pas aussi éclairé qu'à l'habitude. Les deux personnes sont en grande discussion. L'une des deux, la plus vieille, à moitié allongée sur le lit, les draps la recouvrant, affiche une mine sérieuse. Ses longs cheveux blond-châtains sont éparpillés proche d'elle, recouvrant ses bras qui la maintiennent à demi-assise. C'est une femme d'âge mûr, mais pas suffisamment pour en être marquer au visage. La deuxième personne, beaucoup, beaucoup plus jeune, se tient sur une chaise à côté du lit, les genoux repliés sur cette dernière. Ses sourcils sont froncés, certainement à cause de la conversation qu'elles entretiennent. Ses cheveux ont la couleur de la nuit, coupé jusqu'au niveau des épaules. Elle écoute la femme parler, hochant la tête à quelques reprises.

    - Personne, je dis bien personne, ne doit être au courant de cette histoire, Yuri.
    - Ne vous en faites pas Mère, je tiendrai ma langue.



    Le silence suit ce court échange. Les deux personnes regardent en direction du berceau, où dort un nouveau né. D'après leur regard à toutes les deux, c'est le sujet de conversation. Ce bébé dort profondément, inconscient des événements qui l'ont poussés à naitre. Il est une erreur, une simple erreur. Il ne devrait même pas exister, il n'aurait pas du exister. Une erreur, juste une erreur. La femme serre les poings, regardant désespérément le petit dormir, elle espère juste qu'il meurt. Elle a fait une faute, elle ne veut pas l'assumer. Elle veut pouvoir croire que c'est de sa faute, à lui. La petite fille, sans doute âgée d'à peine 6 ans, la regarde, l'air triste. Bien que ce bébé ne soit pas entièrement de sa famille, c'est sa mère qui l'a conçu, et bien qu'elle n'apprécie que moyennement sa génitrice, il n'en reste pas moins que ce bébé est son frère, son demi-frère. La petite fille se lève, va embrasser son nouveau frère sur le front ainsi que sa mère et part de la pièce. Ses cours l'attendent. Cette conversation restera entres elles...


----



    - Kazuo, reviens !


    Un rire innocent répond à cette apostrophe. Un petit garçon, de deux ou trois ans, court dans un grand jardin. Il ne regarde pas où il va, observant une fille plus âgée lui courir après. Il s'est enfui de son cours de lecture, c'est ennuyant, il veut jouer. Mais sa grande soeur l'a aperçu, s'enfuyant. Elle essaye de le rattraper, mais il court trop vite pour elle. Ses petites jambes l'amène devant le grand portail qui délimite sa maison du reste du monde. Il n'est encore jamais sorti de sa grande maison. C'est un enfant curieux, il veut savoir ce qu'il y'a, derrière cette grande limite en ferraille. Par chance, aucune personne ne garde cette porte, à cette heure. Il la pousse donc, et sème sa grande soeur, le sourire aux lèvres, parce que sa grande n'a pas le droit de sortir, il le sait, et elle ne le fera pas, même pour lui.

    Ici, tout est noir, Kazuo s'en rend compte au fur et à mesure qu'il s'aventure dans cet endroit inconnu de ses yeux. Ses petites mains se resserre sur un morceau de sa chemise. Il se mordille la lèvre, regardant avec ses grands yeux chocolat les alentours. Sa maison est plus jolie que ces rues sombres et malveillante, il veut rentrer chez lui, il commence à prendre peur. Des gens le regardent passer, il sent leurs regards glacial sur lui, et court. Les larmes lui viennent naturellement, comme toujours lorsqu'il a peur. Il s'est perdu dans un monde qui n'est pas le sien, il est seul. Il heurte quelqu'un, quelqu'un de grand, parce qu'il cache le petit garçon du soleil. Il ne voit pas le visage de cette personne, mais sent très bien se faire soulever brutalement. L'inconnu le remet debout violemment. Le garçon a encore plus peur et pousse un cri aigu. Il se débat de la main qui le retient en fuit, s'enfonçant encore plus dans cette rue qu'il ne connait pas.

    Le petit blondinet trébuche sur ce qui semble être un caillou, près d'un grand arbre. Il tombe à plat ventre, étouffant un sanglot. Il ne sait pas où aller, ne sait pas où il est. Kazu' veut rentrer chez lui. Il appelle mentalement sa grande soeur, bien qu'il sait que cela ne changera rien. Il se relève, à l'aide de ses mains, et se retrouve à quatre pattes, en fixant le sol de ses yeux mouillés par les larmes encore bien présentes. Deux bras le relèvent complètement, le garçon n'a pas entendu la personne arriver. Ses yeux s'écarquillent, il a peur que ce soit quelqu'un de malsain. Heureusement, ce n'est pas le cas. Il se retourne et voit un autre garçon, un peu plus âgé que lui, le regarder en souriant. Ce sourire illumine son visage d'un même sourire. L'aura qui entoure l'inconnu est bienveillante, Kazuo sait qu'il peut lui faire confiance. Il observe son « sauveur ». Des yeux marron aux doux reflets rouges. Une chevelure bien décoiffée, d'une couleur vive se rapprochant du rouge. C'est son ange, même s'il ne le connait pas. Il a les traits fins et rieurs, c'est surement quelqu'un de sociable. Ils restent là, à s'observer pendant quelques minutes.

    - T'as rien de cassé ?
    - Nah... Ca va.


    L'inconnu sourit encore plus, levant une de ses mains vers le visage du blond, pour effacer les larmes, qui ne coulent plus désormais, de ses joues. Il lui prend la main pour l'emmener on ne sait où, mais Kazuo sent qu'il n'est pas dangereux, et se met à marcher à la même allure. L'autre ne perd pas son sourire rassurant et rayonnant. Certes, il ne connait pas ce petit garçon, mais il veut apprendre à le connaitre, parce qu'il sent, qu'au fond de lui, ils pourraient devenir très proche.

    - Je t'ai jamais vu ici, t'es nouveau ?
    - Nah, je viens de là bas.


    Le plus jeune montre du doigt la grande bâtisse que l'on voit dans le fond. Il voit son inconnu perdre son sourire un bref instant et faire comme si de rien n'était, comme si cette révélation était normale. Kazu' ne le sait pas encore, mais sa famille est mal vue, ici. Mais ça, pas question de le lui dire. Le roux l'a remarqué, il est trop niais pour être au courant de ces malheurs. Ils s'arrêtent aux abords d'un magnifique parc. Le plus petit regarde ce parc avec comme des étoiles dans les yeux, observant chaque recoin pour ne pas en rater un bout. L'inconnu le regarde en souriant, avant de le prendre par la main pour l'emmener sur un banc où ils s'assoient. Ils commencent déjà par se présenter, puis commencent à parler d'eux. Kazuo explique, avec le peu de vocabulaire qu'il a - 3 ans, quand même -, sa mini fugue, ainsi que son problème d'orientation dans ce lieu inconnu. Le plus jeune se sent à l'aise, avec Hiro, son inconnu. Il s'est fait un ami, son premier ami. A cette pensée, il sourit dans le col de sa chemise qu'il a remonté pour éviter d'avoir trop froid.

    Il est temps de partir, et cela le blondinet le sait. Il est réticent à revenir chez lui. Il sait qu'il sera puni, et les punitions ne sont jamais non douloureuse. Il frissonne. Hiro pense que c'est parce qu'il a froid, et presse le pas, lui tenant la main en le guidant dans ces rues. Il sourit à cette attention, en trottinant derrière lui. Les passants les regardent tendrement, on croirait voir deux frères. Arrivé devant le grand portail en fer, les deux garçons s'arrêtent et le fixent du regard. L'un parce qu'il voudrait voir l'intérieur, l'autre parce qu'il ne veut pas y rentrer. Kazuo est tenté de reculer, mais reste immobile, en serrant un peu plus la main de son nouvel ami qui lui sourit doucement en retour.

    - On va se revoir ?
    - Je... Oui


    Ils se lâchent lentement la main. Le plus jeune fait quelques pas vers l'avant, tandis que l'autre recule. Ils se disent au revoir de la main, leurs yeux parlant pour eux. Ils sont tous deux contents de cette rencontre, et espèrent pouvoir se revoir un jour.... Kazuo se retourne, ouvre la grille et passe, sans se retourner. Hiro, lui, est déjà parti, on voit sa silhouette s'estomper au loin...


----



    - A quoi tu penses, onee-chan ?

    Il fait soleil. Yuri et Kazuo sont allongés, sur l'herbe fraichement coupé de leur jardin. Ils sont là depuis maintenant une demi-heure. Yuri n'a pas décroché un mot depuis ce temps et le petit blond s'en inquiète. Elle est comme perdue dans ses pensées. Une douce brise vient les effleurer, les faisant frissonner légèrement. La température est agréable, les rayons du soleil aussi. Depuis la dernière fois, ils ont grandi, tous deux. Les cheveux de Yuri ont poussé, ell ne les coupe plus. Elle commence à avoir quelques formes, par ci, par là. Elle doit approcher les douze ans, certainement. Le blond, lui, n'a pas tellement poussé. Il est toujours aussi petit - bien qu'il a peut-être gagné cinq ou six centimètre en deux ans. Sa chevelure aux reflets lui arrive au niveau du cou, lui aussi l'a laissée pousser. Les jambes allongées, les bras derrière la tête, le regard vers sa grande soeur, c'est comme cela qu'il est. La jeune fille, qui après l'appel de son petit frère, s'est éveillée, le regarde, dans la même position, le sourire aux lèvres.

    - Rien, Kazuo-kun, rien. Il fait beau, n'est-ce pas ?

    Le plus jeune lui répond alors avec un grand enthousiasme, montré par les grands gestes qu'il fait - il s'est redressé à sa réponse. Elle sourit, attendrit par ce petit garçon, avant de replonger dans les méandres de ses pensées, pendant que son voisin continuait à parler. Pas plus tard qu'hier soir, la brunette a eu une conversation assez spéciale avec sa génitrice, au sujet de l'être présent à ses côtés. Sa chère et tendre mère, lui a tout bonnement demandé d'annoncer à son demi-frère - elle a bien insisté sur le demi - qu'il n'était que son demi-frère.
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