|#_ En Quête de Récepteur ... [1oo%]

« Nous reconnaissons les choses, nous ne les connaissons pas. »

|#_ En Quête de Récepteur ... [1oo%] Wad_0110

# Nom : Woosen.
# Prénom : Wadigun.
#Surnom : Wadi. Eh oui, tout le monde l’appelle ainsi, comme si c’était tout à fait normal. Certains, peut-être des nouveaux venus, bafouillent encore en lui disant ‘Mr Woosen’, chose qu’il déteste car cela lui rappelle trop le gouvernement. Il y en a d’autres qui osent le surnommer ‘Wad’, mais ceux sont en général des gens de son âge ou des aînés.
# Sexe : Vous avez besoin de lentilles peut-être ?
# Âge : 28 ans. Il est né un 2 Octobre 2002.
# Groupe Sanguin : O [+]
# Nom de Code : WadiWazi.

# Orientation Sexuel : Bi-Sexuellement vôtre…

# Nationalité : Wadi est d’origine Irlandaise.
# Lieu de vie : Il vit dans le Centre de l’I'Tech, n'ayant pas l'envie ni le besoin de rentrer chez 'lui' a proprement parler. De temps à autre, il rend visite à son jeune frère, Cody, et à leur mère. D’autres, il va voir leur père dans le quartier neutre. Mais sa vrai ‘maison’, c’est le centre de l’I-tech…
# Ce qu’il/elle fait : Wadi n'est autre que le dirigeant de l’I-Tech… Il prend les décisions les plus importantes, décide des marches à suivre, est le premier avertit de toutes les informations… et est en plus doué dans ce domaine. Un dirigeant quoi…

# Famille : La 'Famille' de Wadi peut être vue de différentes façons. Elle a sans doute comptée... 'CINQ' personnes durant une période. Oui. Cinq. Mais qui sont-elles ? Qui sont ceux qui ont 'bercés' la vie de ce grand rebelle ? ... En premier, il y a ses parents. Mais on ne va pas s’attarder moult minutes sur eux, car ils ont perdus beaucoup de valeur pour le jeune homme, même s’il se force à se dire que non. Couple assez étrange, on ne les imaginait pas ensemble, et pour une fois, les rumeurs ont eues raison : jeune couple, ils ont eut Wadigun assez tôt, puis se sont mariés en 2005. C’était la ‘belle’ époque… avant que cela ne se dégrade de plus en plus entre eux, pour finir par divorcer en 2012, alors que la jeune dame était enceinte. Wadi s’entend toujours avec ses deux parents, même s’il en a prit de la ‘distance’. Mais s’il y a bien une personne de son sang avec qui il est très proche : c’est Cody. Cody Flinders (nom de famille de leur mère). Son petit frère est sans doute la chose la plus importante à ses yeux. Il l’a connu petit et s’en ai toujours jalousement occupé. Quel lien les uni ? Aha, pour cela, il faudrait s’enfoncer dans les secrets du cœur de Woosen… Sachez juste qu’ils sont très proches, malgré leur différence d’âge. VRAIMENT très proches… C’est simple, Wadi serait prêt à tout pour lui. Vraiment à tout. Il apprécie son caractère, son génie, son attitude. Tout en fait. Eh ouais, Cody, c’est SON petit frère, et il n’est pas question qu’il fasse comme d’autres familles où les aînés rabrouent les plus jeunes. Bien sûr, il y a quelques taquineries et de rares disputes (comme lorsque le cadet pique les cigarette de l'ainé pour les jeter, alors qu'il a déjà du mal a les obtenir Rolling Eyes

mais sinon... ^^) Autrement… Quatrième personne qui a malheureusement fait partie de sa vie : Kayne. Une jeune femme d’une de ses familles un peu bourgeoises qui ne vit que dans un monde un peu incertain et haut delà du ‘normal people’. C’est elle qui donnera un fils à Wadi, avant de décéder un an plus tard. Est-ce qu’il l’a vraiment aimé ? Je ne pense pas. Non… Enfin, cinquième et dernière personne qui fait partie intégrante de sa ‘famille’ : Andy. Petit garçon âgé de quatre ans, son fils. Et oui, notre ‘grand’ rebelle est papa et s’occupe de son rejeton comme il peut bien. Même si le bambin peut alterner entre le véritable ange avec son père et la pire des pestes envers certains, il n’en reste pas moins un gosse. Et les gosses, c’est dur de les faire grandir. Surtout maintenant. Surtout où ils sont. Mais qu’importe. Wad est fier d’avoir Andy. Très fier…

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# Nombre de Piercing : Aucun. Ca sert pas à grand chose… quoique, en le regardant, on se demande quand même pourquoi il n’en a pas… x)
# Nombre de Tatouages : Les compter serait un peu… un passe – temps, car il en a un assez grand nombre… que l’on pourrait regrouper en un. Des formes qui s’emboitent un peu partout, allant de sa nuque, ses épaules, son torses son dos et même ses chevilles et son front (cachés par ses cheveux). Le voir Torse Nu peut parfois… vous faire penser a un de ses gars Maori, savez, qui ont pleins de tatouages xD (Mettrait une image)
# Couleur de Chaussette : Qu’est-ce qu’on s’en fout… on les voit pas de toute façon chez lui.
# Le prénom qu'il n'aurait jamais voulu porter : Le sien. Du moins, le sien complet. Non mais, qu’elle imagination les parents d’appeler leur môme ‘Wadigun’ en 2002. je vous jure =_=. En revanche, il aime les prénom qui finissent avec le son "i", comme Cody, Andy, Wadi…
# Lunette ou verre de Contact : Aucun. Bonen vue, malgré les heures qu’il a passé devant un écran d’ordinateur.
# Couleur préféré : Toutes les couleurs sauf les couleurs flash. Il apprecie les pastels et les tons gris, qu’il trouve reposant.
# Saison préféré : L’Hiver. Pourquoi l’hiver ? Parce que l’Hiver… la neige, le ciel gris, pas d’insectes ou quoi que ce soit. Une impression de douceur ambiante. Et puis, il aime le froid alors…
# Mauvaise Habitude : Penser à haute voix sans faire attention… c’est parfois un peu contraignant xD ! Et une autre vilaine manie : cacher ses problèmes. Il n’en parle jamais, alors… pour les deviner, chapeau !
# CIgarette : Paraît que c'ets interdit de nos jours... et bien soit. Wadi fume quand même de temps à autre, particulièrement quand il est nerveux ou inquiet. Donc, le voir fumer dans les locaux n'est jamais bon signe... Anecdote ? Cody a HORREUR de le voir fumer, et se debrouille toujours pour JETER les paquets qu'il peut trouver =_=
# Alcool ou Jus : Malheureusement, Wadi ne jure que par le jus de Poire Williams 100% Naturel ! xD ! L’Alcool, il n’en boit que quand il est vraiment triste. Quoique, petites bières de temps en temps ne font de mal à personne…

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# Description Physique : Hum… Que peut-on bien penser lorsque l’on découvre les traits de Wadi devant soi ? Que peut-on bien penser, alors que l’on s’attend à un de ses barbus trapus d’une quarantaine voir cinquantaine d’années, ou alors a un très jeune homme d’à peine vingt ans porté sur la mode dernier cri ? Qu’il fait vraiment ‘décalé’ -____-… Oui, Wadi est assez spécial dans son genre : déjà, ce qui pète chez lui dès que votre iris peut se poser sur sa personne, c’est la longue chevelure de flamme qu’il porte. Propre, lisse, longue… elle coule d’un doux rouge qui lui tombe dans le dos et sur les yeux. Il n’est d’ailleurs pas rare de le voir repousser des mèches rebelles qui s’amusent à dissimuler son regard turquoise. Oui, oui, turquoise. Les yeux de Wad sont d’un doux bleu-vert, qui a malheureusement tendance à virer un peu trop au vert clair. Il n’aime pas cette couleur. Lui, il aurait voulu des yeux plus bleus. Bleus comme l’océan. Bleus comme ceux de Cody… Néanmoins, son regard frappe, rehaussant la couleur un peu halé que possède sa peau. Bronzé alors qu’il passe sa vie dans devant des ordinateurs ? Ce n’est pas dur : il aime travailler à côté des fenêtres x) lol. Cela nous fait déjà trois caractéristiques physiques de données. Ca vous suffit ? Non. Han… Z’êtes vils : c’est pas la meilleure partie à remplir celle-là, tout comme le caractère (même si on est pas obligé >_> *sors*) Grand de taille, il doit mesurer un bon mètre quatre-vingt trois. Plutôt longiligne, il n’est pas dessiné par une musculature particulièrement impressionnante. Eh non, si vous vouliez un roi des biscotos, fallait pas sonner à cette porte x) Fin, mince si on veut, ses épaules se dessinent nettement, quoiqu’un peu large. Et je crois que je vais me stopper là ^^…
# Style Vestimentaire : Simple, original. Il va prendre des vêtements qu’il aime, les enfiler comme il souhaite, puis ne pas s’en déranger. Par exemple, il peut très bien lui arriver de se montrer avec une longue écharpe alors qu’il frôle les 40°C au-dehors, puis travailler en tee-shirt, limite torse-nu, en fin fond de l’hiver. Il ne se distingue pas vraiment par un style précis, mis à part qu’il adore les jean et aborre toutes autres sortes de pantalons. Trucs sur la tête ou pas, il s’en moque. Couleurs qui s’accordent ou pas, il s’en moque aussi. Même s’il a plutôt bon goût là-dessus. Aux pieds, notre bonhomme apprécie … les bottes. Ouais, comme des bottes western, ou totalement autre choses. Des trucs où il est à l’aise. Des trucs où il peut cacher des choses au cas où. Toujours utile x) Généralement sombres, ces trucs là. Chemise, tee-shirt, pull… tout lui plait, tant qu’il s’y sent bien. Bien sûr, comme tous, il a ses vêtements de prédilections, telle sa longue écharpe verte et rose pâle, ou encore ce vieux jeans troués aux genoux et bien trop grands pour lui, ou alors son pull large, long et noir qu’il enfile lorsqu’il veille tard. Rare qu’il le prête. Cela veut dire qu’il apprécie réellement la personne… Pas trop de tenues du genre salopette, short ou smoking. D’ailleurs, il ne porte ces derniers que lorsqu’il y a des ‘obligations’… c’est à dire quasi jamais. Un smoking sur Wadi c’est, comme le répète bien Andy lorsqu’il le voit, parfaitement ridicule. En résumé : à l’aise, mais de ‘bon goût’ x)
# Signe Particulier : Regardez le torse nu, et vous verrez-bien… Et sa chevelure était à l’origine d’ou roux simple, bien qu’à force de les changer de couleurs, ils sont devenus rouge sangre. Nouveau de ses tours où réelle capacité ? Allez savoir…

# Relation avec les Autres : Wadi est quelqu’un d’ouvert. Oui. Il s’entend généralement bien (J’ai bien dit ‘généralement’) avec les personnes qui l’entoure. Pas vraiment de problèmes, cependant, il n’apprécie pas qu’on le reprenne publiquement et les pétages de câbles. Ah ça, quand quelqu’un éclate, il a horreur. Bien qu’il réagisse calmement, on comprend nettement que cela l’agace à un point tel qu’on se sent rapetisser. Wadi est un homme compréhensif, patient, obstiné, ambitieux… mais préventif. Certes, les hackers prennent des risques, les espions aussi, et il faut bien protéger tout ce monde. Bien sûr, il ne le fait pas seul, mais bien s’entendre avec les autres membres du groupe est toujours bénéfique. C’est lui qui a instauré l’idée de ‘détente’ entre eux : faire de ce ‘travail’ un divertissement, au lieu de les clouer dans des bureaux comme un gouvernement dictatorial. Bref, c’est quelqu’un que l’on ne peut s’empêcher d’apprécier et d’écouter.
# Relations Amoureuses : Hum… S’il fallait parler de relation amoureuse SERIEUSE, je dirais qu’il n’en a jamais eut qu’une. Une, et une seule, qui dure encore. Une qui concerne son jeune frère, Cody. Depuis le début. Depuis le premier jour. Un amour fraternel et profond… qui s’est mué en ‘autre chose’. Un amour fraternel qui est devenu partagé et charnel. Oui, Wad est complètement dingue du jeune blond. Inceste, me direz-vous ! Je suis d’accord… et alors ? Quand on aime, on ne fais pas de ‘chichis’. Woosen l’aime. Enormément. Malgré qu’il ai un fils. Malgré leurs parents. Si jamais on lui arrachait Cody ou que celui-ci le quittait, dieu seul sait ce qui peut bien arriver.

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# Votre Surnom : Davy.
# Age & Date d'anniversaire : 17 ans et toujours vivant… Né fin août.
# Comment êtes vous tombez sur le forum ? : Cody m’en a parlé =)
# Autre chose a dire ? : Un Beau design, une idée originale… et j’espère pouvoir jouer, sur celui-là lol. Merci pour le rôle aussi. Ah oui : Cody est à moi è_é *oui oui, je connais la sortie*

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■□□□□□ in progress...15%

Subject : unknown
Gender : ???
Surroundings : Gattaca City

■■□□□□ in progress...25%

Blood test : FAILED
EKG : FAILED
Encephalogram : FAILED

■■■□□□ in progress...50%

Reaction test : SUCCED
Ocular test : SUCCED
Dental test : SUCCED

■■■■□□ in progress...65%

Code : (C) Wadi.Wazi
Note : ectoplasm presence
Characteristik : red hair

■■■■■■ finalisation...99%

THiS iS Y0UR DOCUMENT.. OPENiNG

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« Tu vois Wadi, plus tard, tout ça n’existera plus. Dans une vingtaine d’année, le monde aura tellement usé d’énergie que même ce papillon posé sur ton nez sera disparu. Le monde est en train de pourrir, et nous, nous t’avons donné naissance maintenant…
- Tu va arrêter de l’anéantir avec tes phrases écologiques ? Wadi, viens avec maman…
- Tu sais bien qu’un jour où l’autre, il faudra qu’il comprenne ! Alors autant le faire tout de suite et dès qu’il peut se rendre compte de la situation.
- Justement, il ne comprend pas. Bon sang, il a cinq ans ! »

Deux – Mil – Huit … Nous sommes en deux-mil-huit. Et moi, Wadigun Woosen… j’existe. Oui. Les humains sont au bord de leur propre destruction, et ils ont crus quand même bon de me laisser venir au monde. Si c’est un cadeau, alors ce n’est qu’un beau cadeau empoisonné. Je suis, avec bon nombre de mes confrères ‘enfants de cinq ans’, l’avenir de la nation, comme ils ont dit une fois à la télévision. C’est un gars aux cheveux gris qui l’a dit, en faisant de grands gestes et terminant son discours en apposant sa main sur un livre noir. J’ai demandé à Maman ce que c’était que ce livre. Elle m’a dit « C’est la Bible. » J’ai demandé à quoi cela servait, elle m’a répondu « C’est pour que les Président des Etats-Unis se fasse passer pour un messager de Dieu. » Mais, c’est qui Dieu ? Ca, j’ai pas osé le demander. Maman n’aime pas toujours quand je pose trop de questions. Alors je me tais. En tout cas, ce ‘Dieu’, je l’aimais déjà pas, s’il était le copain du gars aux cheveux gris. Moi, je suis né en Irlande, terre celte, domaine de nos ancêtres. Paysage connu pour ses landes, sa terre verte, ses highland, ses marécages… et ses trèfles. Des champs de trèfles. Du moins, aujourd’hui, je n’en ai jamais vu qu’un seul : celui que papa s’occuper, autour de la maison. Il y passe du temps. Il m’a dit que ceux-là, ceux sont des « vrais ». J’ai pas compris sur le coup, je ne connaissais pas encore la signification totale du mot OGM.

J’ai cinq ans, et on me dit que je fais plus grand que mon âge sur certains points. Je me rappelle pas bien de quand j’étais petit, même si j’ai laissé des traces : comme les tâches de peintures qui ne sont jamais partie du bas du mur du salon, ou bien mon ancien lit et mes anciens jouets. Papa me dit que j’ai été une chose adorablement attendue par papa et maman, tous les deux. C’est drôle, parce que maman et papa se crie beaucoup l’un contre l’autre. Quand ils croient que je dors. Quand ils croient que je suis dehors. La voix de l’un monte, et l’autre suit. Ca se calme vite, mais des fois, ça dure. Alors moi, je n’affronte pas. Non. Je les regarde de mes yeux clairs, mais sans rien de plus. Je ne fais que constater ma vie ‘future’. Moi, je vais devenir comme ça aussi ? On me dit que non. On me dit que je n’ai rien à craindre. On me dit qu’ils s’aiment. Oui, mais ce ‘on’, il ne les entend pas. Moi je sais ce qu’ils disent… et je n’aime pas. Non. J’aime pas être au milieu. J’aime pas qu’on ne me réponde pas quand je pose une question. Je n’aime pas me prendre une gifle parce que je suis trop curieux. J’aime pas quand la télé répète ensuite qu’il ne faut pas frapper ses enfants. J’aime pas la télé, en fait. Pas du tout. C’est nul. Ca apporte des informations, mais elles sont moches. Ca parle dans tous les sens, ça ne sert à rien. Je suis petit, mais je suis un peu têtu. Papa me dit que ça me passera. Mais non, je ne veux pas que ça passe. J’ai pas envie de changer. Et moi, ce dont j’ai envie, je finis toujours par l’obtenir.

C’est comme cet outil, que j’ai vu un jour posé sur le bureau. Un truc long, noir, mais pas très large. Je voyais souvent papa ou maman taper dessus. Enfin, l’ouvrir en deux puis taper. Un jour où ils étaient pas là, je suis allé voir. Moi qui n’avais jamais mit les pieds dans cette pièce de la maison, j’ai marché jusqu’au bureau, l’ai contourné, suis monté sur la chaise, puis j’ai fait face à la chose. Celle-ci était ouverte, sur une image de cercle bleu avec des carrés dedans. Même pas droit. J’ai touché l’une des ‘touches’ en face de moi : l’image à changée pour une photo de plage. J’en ai déduis que c’était maman qui l’avais mise, vu qu’elle a toujours rêvée d’aller à la mer. J’ai retouché le même endroit… rien. Han, bloqué. Une autre touche pour voir… non plus. Attends, comment ils font déjà. Ils ont quelque chose à la main ! J’observe autour de moi, puis finit par tomber sur ce que l’on appelle la ‘souris’. Un peu fébrile quand même, je la bouge doucement. Han, y’a une flèche qui bouge en même temps ! Ma prise se raffermit, et j’ose tourner cette souris encore quelques instants. Sur l’écran, il y a des formes. Je n’arrive pas encore à lire ce qu’elles signifient, mais elles m’amusent. Je positionne la flèche sur l’une d’elle, puis je clique avec mon index droit. Une fois. Nada. Une deuxième fois. Ca devient vert. Je clique encore, mais plus rapidement, un truc s’ouvre. Mes yeux parcourent alors ce qui vient d’apparaître. Amusé, je souris. Puis je m’amuse alors a cliquer un peu n’importe où, appuyant sur les touches au hasard, ouvrant ça et ça. Puis soudain, j’arrive sur une page toute noire et une écriture blanche. Un gloussement s’échappe de mes lèvres. Je tape sur les touches. Encore, et encore. Puis j’appuie sur une grosse à droite, notée ‘enter’… Si j’avais su que je venais de bousiller le disque complet, je crois que j’aurais prit peur. Quand j’ai vu que ca marchait plus, je suis sortit doucement et suis retourné dans ma chambre. Quand maman et papa sont rentrés… Ca a crié. Je me suis bouché les oreilles… et j’ai attendu. J’aime pas quand ça crie. J’aime pas. J’aime pas ce monde. C’est nul…

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« Alors Wad, l’école, c’est comment ?
- Nul…
- Pourquoi ‘Nul’ ?
- Parce qu’ils n’apprennent rien d’utile là-bas.
- Qu’est-ce que tu racontes ? A l’école, tu pourras TOUT apprendre ! C’est pour ça que c’est important. Si tu n’écoutes pas, tu n’auras pas un beau métier et tu ne feras pas une vie correcte.
- A l’école, ils ne me permettent pas d’avoir un meilleur monde… »

Quand j’ai eu l’âge adéquat, mes parents m’on envoyés à l’école. Savez, celle qu’on rejoint à trois ans sous prétexte qu’on doit subir l’enseignement de la nation. Là-bas, je sais pas, je me suis bien intégré. Les gosses avaient mon âge. J’vais pas beaucoup parler d’ma petite enfance en classe, ça sert un peu à rien. Je suis pas spécialement un mauvais élève, pas non plus un excellent. Je suis ‘normal’ comme on dit. J’ai des amis et quelques ennemis. Il y a par exemple Waleck, que j’ai rencontré le premier jour. C’était un garçon un peu bizarre, plutôt grand et brun. Je l’avais jamais vu, pourtant, il m’a dit qu’il habitait une ferme pas très loin. Waleck Cromwell. Je crois que c’est lui qui m’a permit de découvrir ce qui me passionnait vraiment ; les ordinateurs. Chez moi, il n’y en avait qu’un, auquel je pouvais accéder. Chez lui, sa famille en possédait trois. Au début, on était un peu petit, alors on s’amusait à sortir pour faire les quatre cent coups. Dieu seul sait combien est-ce qu’on a fait de bêtises, à l’école, à la maison, dans la rue, dans les marais… Je crois que je ne me suis jamais autant amusé qu’en sa compagnie. Waleck, en plus d’être débrouillard et intelligent, il avait toujours de bonnes idées pour s’amuser. Mais surtout… on était pareille. Lui non plus, il aimait pas le monde où on avait atterris. Lui non plus il aimait pas la télévision. Alors, la première fois qu’on en a parlé tous les deux, même si c’était léger, je crois que je me suis dit que peut-être… on parviendrait à quelque chose. On voyait grand. Alors qu’on était petit. On ne connaissait pas le sens du mot hackage. On ne savait pas tout ce qu’on pouvait faire tous les deux, et même, avec d’autres. Pourtant, quand on a commencé à comprendre, je crois que c’est réellement là que les ennuis ont commencés.

Je me souviens qu’on avait huit ans, lorsqu’on est tombé sur ce site. Un truc banal. On savait utiliser les ordinateur, on comprenait de mieux en mieux. On était franchement à l’aise. Mes parents avaient eus la bonne idée de m’en acheter un, pensant sans doute que ça m’aiderait à me développer d’avantage. En réalité, cela me permettait surtout de ne pas subir leurs engueulades de plus en plus fréquentes. J’ai une chambre à l’étage. C’est bien, j’y suis seul. Pourtant, même si je ferme la porte, j’entends leurs voix. Celle aiguë de maman, et l’autre un peu plus grave de papa. Tous les deux, je crois qu’ils ne tiendront pas longtemps. J’ai regardé sur ce que l’on appelle Internet, le réseau du monde entier. Il paraît que près de quarante pourcent des couples mariés finissent par divorcer. C’est étrange, je devrais me sentir mal. Je devrais m’en vouloir, espérer que tout s’arrange pour eux. Je crois que, si j’ai bien comprit, papa a eut une promotion qui n’a pas beaucoup plut à sa femme. Normalement, c’est bien une promotion. Mais celle-là, elle a pas l’air d’être avantageuse. Je crois que c’est parce qu’on risque de devoir déménager… enfin, ceux sont des trucs d’adultes comme ils m’ont dit. Des fois, je me sens vexés qu’ils n’acceptent pas de me parler. Je me sens vexé de voir qu’ils me traitent comme d’un bébé bien plus jeune. Je fais pourtant plus que mon âge, tout le monde le dit. J’ai sut lire avant les autres. Je suis au courant de beaucoup d’actualité grâce à l’ordinateur. Et c’est justement parce que j’y passe énormément de temps, qu’on a trouvé, avec Waleck, ce qu’on voulait devenir : hacker.

Lorsque l’on regarde sur les sites, les hacker sont des gens capables de pirater des systèmes ou de modifier des disques durs pour les détourner de leurs fonction d’origine et en prendre le contrôle. Ca avait l’air drôlement intéressant. Seulement, on avait beau apprendre toujours plus de choses, on ne parvenait pas à comprendre vraiment. C’est pourquoi ce site nous a été utile. On était chez Waleck quand on l’a trouvé. On l’a parcouru, intrigué : ca nous parlait de hackage, mais d’une façon bizarre. Comme d’un jeu… Au bout d’un moment, on a fini par trouver une adresse à qui écrire. On l’a entré dans le Windows Live Messenger de mon meilleur ami. Etrange, le contact nous à validé. Je crois que ça a été la discussion la plus intéressante de notre vie. Ce qu’on s’est dit ? Haha… En tout cas, sachez juste que c’est cet illustre inconnu qui nous a ouvert les portes magnifiques du plantage informatique. Et quel monde ! On a commencé doucement. Waleck était aussi motivé que moi. C’est fou comme je retenais facilement les choses, quand on me les apprenait. Plus facilement que les trucs idiots donnés à l’école… Je n’aimais pas l’art, ça sert à rien, tout comme la musique, ou encore l’éducation civique. Vous savez, ce trucs là, où on vous apprend les lois de votre pays, le respect, être citoyen… l’écologie. Ah ça ! QU’est-ce qu’elle est belle, notre écologie. On a beau être petit, on n’est pas stupide. Nous, on le voit bien le superbe monde que les grands nous laissent. Si on ne trouve pas un truc radical, et ba… J’vais pas m’éterniser là-dessus, j’aime pas ce sujet. Ca me fout en rogne. Je me rappelle qu’une fois, je me suis emporté en classe. J’étais en dernière année de primaire. Je me suis levé d’un bond quand la maîtresse à commencé à dire que j’avais tout faux, et que je n’étais qu’un idiot. Elle disait qu’on pouvait facilement s’en sortir, que tout était normal, que le monde allait de mieux en mieux. Mais moi aussi, je regarde les informations. Moi aussi je sais. Elle m’énervait. Mais qu’est-ce qu’elle m’énervait… Faut dire que j’étais un sacré têtu, moi aussi. Au final, Waleck m’a obligé a me rasseoir en me prenant par les épaules. Et la maîtresse a convoqué mes parents.

Je me suis même pas fait engueuler. Non. Rien. Ils se sont disputés. Encore. Il y a même eut des larmes. Depuis quelques temps, maman pleurait facilement. Elle reprochait des choses à quelqu’un que je ne connaissais pas. Elle disait que papa n’était jamais là quand il fallait. Moi… je me suis forcé à être un peu plus gentil avec elle. Après tout… maman attendait mon petit frère, et moi aussi. Impatiemment…

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« Tu sais quoi, petit frère ? Quand tu sauras parler, je t’apprendrais. Quand tu seras assez grand pour y arriver seul, je te laisserais le clavier. Quand tu auras suffisamment entendu pour te faire ton propre avis, alors je te dirais tout ce que tu voudras savoir. Je t’aime petit frère, plus que tout… »

L’année de mes onze ans, papa et maman ont divorcés. Ouais, comme ça, paf ! Du jour au lendemain, papa à claqué la porte et il est jamais revenu avec ma mère. Enfin, il a prit le temps de venir me voir, tôt le matin. On a discuté un peu, il m’a demandé si je me plaisais dans mon collège… il avait un ton innocent. Il souriait, mais je voyais qu’il était nerveux. Il m’a embrassé sur le front, je suis retourné dormir, il s’en est allé. Maman n’a pas pleuré. Non. Elle était bien trop en colère contre lui, et surtout, elle s’inquiétait d’avantage parce que Cody allait bientôt rejoindre la famille. Ouais, un petit frère. Au bout de onze ans, j’allais enfin avoir quelqu’un dans ma famille, quelqu’un à protéger… Maman m’a dit que le divorce avait été prononcé officiellement en Mars. Cody, lui, il est né en mars. Le 17, le jour de la Saint-Patrick. Elle est entrée en avance à l’hôpital, et pendant ce temps… j’étais chez papa. Oui, c’ets lui qui a eut ma garde. J’avais le droit de vori ma mère comme je le souhaitais, mais désormais, c’est chez lui que je vivais. Ca tombait bien d’un côté, puisque que comme ça, on était encore plus proche, Wal et moi. Lui, d’ailleurs, il faisait que me répéter à quel point s’était chiant, un frangin. Mais moi, je savais pas ce que c’était. Et quand j’ai su… je l’ai pas regretté. Je suis impatient. Beaucoup. C’est dans ma nature : j’aime que tout se passe vite, que tout s’accélère, que tout arrive… Les années qui ont passées, celle de mon collège, je crois que je les ai vu filer à travers une loupe. Dieu que les jours étaient longs ! J’étais dans le même collège que Waleck. On était inséparable. Vraiment. Sur la même longueur d’onde, lui et moi… Non seulement on a fait les quatre cent coups, mais en plus, on devenait les meilleurs associés en ce qui concernait l’ordinateur et l’informatique. La première fois qu’on a réussit à pirater quelque chose, c’était le site de contrôle d’une station essence. Enfin, station électrique, désormais. On a fait buguer les compteurs, remit à zéro, vidé les réserves d’électricité qu’elle contenait… et annulé le prochain envoi de ressource. Quand on a lu le lendemain dans le journal l’étendu du bug qu’on avait réalisé, comment on était fier ! Cependant, on a été obligé de détruire l’ordinateur de Wal. Il disait que c’était pour qu’on nous retrouve pas. Ouais d’accord, mais ça coûte cher ! Je suis sûr qu’il existe des trucs pour faire qu’on ne puisse pas remonter jusqu’à nous… et effectivement, ça existait.

C’est en 2015 qu’il y a eut le plus gros choc. Ca a fait la une des médias pendant des mois. Waleck, moi et Tun’X (celui qui nous avait ouvert la voie du hackage), je crois qu’on a été les plus surpris, mais aussi, les plus curieux. Qu’est-ce que c’était que ce truc que le Gouvernement avait trouvé ? Cette énergie qui semblait venir de nulle part et qui pouvait remplacer n’importe qu’elle réserve de matière première ?! C’était du délire. On avait jamais vu ça, on se serait cru dans un rêve. Maman aussi, avait entendu la nouvelle, et elle ne cessait de répéter à Cody que désormais, le monde où ils allaient vivre serait meilleur. Au que oui ! Oui. Meilleur… Mais dans quel sens ? Ca pouvait pas être qu’une bonne chose. Il y avait forcément un truc louche là-dessous. Lorsque je réfléchis, j’ai tendance à parler à haute voix. Là, alors que Cody s’amusait à tenter de récupérer l’avion de métal que je tenais, je marmonnais des choses du genre ‘foutu gourvenement’ ou encore ‘des traîtres, je suis sûr qu’ils cachent des choses…’ c’était une des rares fois où je venais chez maman, mais c’était surtout pour le voir lui. On était en vacances… Le robot ménager a continué son travail d’aspirateur, mais maman est arrivé et à donné un grand coup sur la table avec la cuillère qu’elle tenait et s’est exclamée, à mon égard : « Wadigun ! Ne parles pas de ça devant ton frère ! Je ne veux pas qu’il aille dans la même voie que toi ! » Sympathique… J’aurais pus lui répondre de ne pas m’appeler Wadigun, comme elle le fait à chaque fois qu’elle me reproche quelque chose, mais j’étais tellement prit dans mes pensées que je n’ai rien dit. Me semble bien l’avoir entendu maugréer d’autres choses encore à la suite, mais allons bon. J’y tenais déjà plus compte. Ce que maman disait, ça m’importait pas vraiment. Pour moi, ce qui comptait, c’était mon ordinateur et mon petit frère. Quand Cody était là, je m’efforçais de toujours lui faire plaisir. Quand je voyais sa bouille innocente rire en me voyant pianoter sur des touches, je ne pouvais me retenir de penser que lui aussi, il aurait bientôt à vivre dans notre monde pourri. Quel dommage… Je le trouvais vraiment trop mignon =^.^= ! Aussi, quand en 2015 ils ont annoncés qu’une SOLUTION était trouvée, je crois que je n’ai espéré qu’une seule chose : qu’elle soit bonne pour offrir un meilleur monde à mon petit frère.

C’est vers mes seize ans que Tun’X a commencé à réellement penser que la nouvelle énergie favorable n’était peut-être qu’un énorme échec, ou alors, avec un tel enjeu gouvernemental qu’il fallait que celui conditionne la totalité de la population dans un rêve utopique où tout va mieux dans le meilleur des mondes. Seulement, voilà, on se posait des questions. Et on n’était pas les seuls. Je crois bien qu’il y a eut un attentat dans la ville de New-York, vers 2017, mais rien de plus. Les gens n’agissaient pas, ne réagissaient pas. On aurait dit que le nouveau mode de vie écolo avait mit toutes les populations en transe et qu’elles se pliaient au règle d’une organisation mondiale et non négligeable. Raah… On a commencé à se fonder un petit groupe. Des hacker d’un peu partout qui avaient les memes questions que nous et qui pensaient eux-aussi qu’il fallait découvrir ce que l’on nous cachait. Qu’est-ce que les médias ne disaient pas. Qu’est-ce que l’état, qui se disait le messager du peuple, racontait comme mensonge outre que celui-ci ? Pourtant, on a eut beau pirater les chaînes médias, et même pour quelques uns, des organisme sur des coups de chance, on n’a pas réussi a obtenir ce que l’on voulait. Waleck s’impatientait. Je me rappelle le nombre de pas qu’il faisait dans ma chambre en réfléchissant, à côté de Cody qui, assis sur mon lit, cherchait à comprendre ce que l’on pouvait bien raconter. Il avait toujours l’air intéressé. Ouais, toujours. C’est peut-être pour ça que j’ai commencé a lui montrer ce qu’était a proprement parler un Ordinateur. Je pense que ça lui à plu, car aujourd’hui, il est un des membres de génie de l’I-tech. Mais évitons de faire un bon, voulez-vous, et revenons à nos affaires.

J’ai terminé mes études. Ouais. Maman et Papa n’ont pas eut à m’engueuler ni rien, ils ont même été obligés d’être fier : j’excellais dans les matières comme les mathématiques, les sciences, les langues. Il m’en fallait, après tout, pour tout le réseau que je parcourais chaque jour grâce a ce simple boitier et un clavier. (Je dis pas pour les autres matières, elles, elles étaient moyennes XD) Qu’est-ce que j’ai fais ensuite ? Et bien… j’ai continué. Des études, oui. J’aurais put ne rien faire, m’installer chez moi puis que dalle, passer ma vie sur mon ordi. Mais non. Je voulais pas qu’on me pose des questions, de subir la pression d’une mère affolée que son fils ne fasse pas de beau métier… en même temps, je ne voulais pas quitter mon frère une nouvelle fois, alors qu’il grandissait. Mais il fallait bien pourtant. P’ap n’aurait sans doute pas voulu que je stagne comme un geek dans son appart. Okay … Il avait neuf ans quand j’ai fini par avoir mon premier travail : je bossais dans une boutique de jeux vidéos. Comme quoi, faut savoir palier l’utile à l’agréable… Sauf que ca n’a pas vraiment plut à mon père, car il a commencé a sérieusement me dire que j’étais en train de gâcher ma vie. Gâcher ma vie ? Gâcher ma vie… Et alors ? Je crois que quand je lui ai répondu que je n’en avais rien à foutre, que je me foutais du monde et que j’en voulais pas de leur cadeau pourri, c’est la première fois depuis longtemps qu’il m’a giflé. Mais pas une petite claque, non. Il y a mit de la force. Je soupçonne même qu’il y ai mit toute celle qu’il avait. Ma tête m’a tournée pendant quelques instants, et la marque rouge est nettement apparue. J’ai bien vu dans son regard qu’il était profondément blessé. Je crois que c’est là, que ça a fai ‘tilt’ en moi…

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|#_ En Quête de Récepteur ... [1oo%] Wad_co11

« Cody ? Faut que je te dise quelque chose...
- Attends deux minutes… Ouais c’est bon, qu’est-ce qu’il y a ?
- J’vais être papa… »

L’I-Tech a vu le jour en 2023. Wal et moi avions 21 ans. Tun’X en avait 26. Je crois que c’est la toute première fois que nous nous sommes rencontrés, tous les trois. Ca a été étrange de rencontrer cet homme qui nous avait apprit beaucoup de choses et avec qui nous partagions tant… C’est étrange, il était exactement comme je l’avais imaginé : pas bien grand, de longs cheveux sombres et une barbe de quelques jours, et des yeux très sombres. Tun était d’origine polonaise, pourtant, il est venu s’installer en Irlande quelques mois plus tôt. Quand on lui a parlé de notre projet I’Tech (qui s’appelait pas comme cela au départ), il a tout de suite été emballé. Et c’est ainsi que l’on s’est retrouvé. Bien sûr, nous n’étions pas les seuls. C’est un petit groupe d’une douzaine de personnes qui s’est installé dans des locaux au départ bien délabrés et au sous-sols. Là, on s’est débrouillé : chacun avait son boulot. On a acheté ce qu’il nous fallait, trafiqué d’autres choses, mis en pièce du vieux matos pour en faire un plus original. Bref, on faisait ce qu’on avait apprit : pirater. On a rapidement mit sur pied notre petite organisation, car en même temps, nous avions des contact un peu partout dans le monde. Notre objectif ? Faire avouer au gouvernement ce qu’il cachait. Etions-nous des rebelles ? Pas encore. Pas obligatoirement. Pas tout à fait. Nous n’avions alors pas l’intention de renverser ce gouvernement. Non. Juste de découvrir ce qu’il pouvait cacher. Mais trois ans plus tard, tout a changé…

Déjà, Tun est mort. Oui. Ils l’ont tué. Ils l’ont eu un soir où nous revenions d’un bar, en novembre 2025. On était un peu bourrés et on ne s’est pas méfié. On savait qu’on était fichés, qu’on était recherché néanmoins, car nos actions n’étaient pas si méconnues que ça (crise de 24, ou bug généralisé durant deux jours en mars 25…) mais si l’on avait su qu’on allait se faire choper aussi bêtement. La voiture est arrivée à toute vitesse dans la rue. J’ai pas compris de suite, vu que je voyait un peu de brouillard derrière mes pupilles. Pourtant, quand Waleck a attrapé ma manche pour me dire de courir, j’ai sentit un frisson me glacer le dos. Qu’est-ce qu’il se passait ? Tun était deux mètres devant nous. Je crois que je lui ai crié quelque chose. Du genre ‘fais gaffe’, comme on dit à un ami face à un chien. Mais là… Alors devant mes yeux, la voiture l’a fauché. C’est là que j’ai vu le gyrophare, quand le sang l’a recouvert avec un bruit d’explosion poisseuse. JE suis resté figé. Waleck m’a entraîné. Il fallait pas traînasser ici… Alors on a couru. Couru et encore couru. Au bout d’une dizaine de minutes, deux autres membres de l’I-tech sont apparus en moto. Nous les avons rejoins et nous sommes enfuis. C’est derrière un des gars que j’ai put sortir mon GPS et trafiquer le signal radio de la police pour qu’ils s’éloigne. Nous attraper ? Pas facile. Mais nous tuer… un jeu d’enfant. Je n’en revenais pas que Tun soit mort. S’était aussi simple à dire… et aussi douloureux. J’ai passé près d’une heure au centre, puis je suis rentré chez ma mère. Elle a légèrement paniquée en me voyant trempée, mais qu’importe. J’avais besoin d’être là. De voir Cody… et il est apparu. Du haut de ses 12 ans, une glace dans la bouche et vêtu d’un short et d’un tee-shirt trop grand, ses cheveux blonds coiffés en bataille. Il m’a regardé bizarrement. J’ai attendu que maman s’éloigne dans la cuisine à la recherche de quelque chose à boire pour m’approcher. Un mot. Deux mots. Plusieurs… et je l’ai attrapé. Dans mes bras, je l’ai serré. Moi, trempé, les cheveux rouge dégoulinant ; et lui en pyjama, surpris. Je crois que quand j’ai sentit qu’il refermait lui aussi ses bras… une sensation étrange m’a envahit. Putain, comment il me manquait. J’ai jamais pleuré de ma vie. J’ai pas pleuré ce soir là non plus. Mais je n’ai pas quitté Cody. Jusqu’à ce qu’il aille se coucher. Enfin, rectification, que j’aille ME coucher. Et même là… quand j’ai tendu le bras, juste avant de m’endormir, je l’ai sentit se glisser près de moi. J’ai serré son corps quand je dormais. Je n’ai sans doute jamais dormi aussi profondément… Trop de choses. Trop de choses…

J’ai été nommé dès le lendemain à la tête de l’I-tech. Pour éviter qu’une mort prématurée comme celle de Tun ne se reproduise, nous avons modifié les choses. On a commencé à réellement se développer, à devenir une association clandestine qui prenait de l’ampleur. Ouais. On prenait du pouvoir… et on s’imposait enfin comme principal adversaire du gouvernement lorsque j’ai apprit une étrange nouvelle. Oui, alors que je ne n’avais 24 ans que depuis quelques jours, Kayne est réapparue. Kayne, s’était une jeune femme avec qui j’avais eut une relation dans l’année. Jolie, intelligente… une passade quoi. J’appréciais d’avantage les hommes, mais une femme de temps en temps, pourquoi pas ? L’ennui avec les femmes, c’est que si on ne fait pas gaffe… ça tombe enceinte. Voilà donc Kayne qui se pointe un beau jour dans notre QG (son frère ‘travaillant’ ici, et elle aussi précédemment), viens me voir en conversation privée et m’annonce qu’elle attend un gosse de moi. Je suis tombé sur le cul sur le coup, croyant à une mauvaise blague de sa part. Pourtant, sauf erreur, il s’est avéré que le gosse qu’elle a mit au monde quelques mois plus tard était bel et bien de moi. Je sais pas si le plus dur à été de l’avouer a Waleck (A l’époque, il nous arrivait de coucher ensemble. Je ne pouvais pas imaginer mon présent sans lui, mon ami de toujours… et nous étions vraiment proche) ou de le dévoiler à Cody. Mon frère, la personne que j’ai sans doute le plus aimé de ma vie, et qui l’est toujours. Wal a plutôt bien réagit, il m’a dit que désormais, j’avais encore plus de raison de prendre au sérieux mes responsabilités et qu’il espérait que ça m’assagirait quelque peu. Cody… il n’a rien dit. Faut dire que notre mère était présente. Elle s’est mise à discuter avec Kayne a toute vitesse, parlant du bébé, puis de mariage ou je sais pas quoi. Moi, j’ai regardé mon frangin. Il était un peu plus pâle que d’habitude. Au bout de quelques secondes, il s’est levé sans rien dire et est partit. Je me suis excusé et est tenté de le rattraper. Comme geste, il m’a retourné un coup de poing dans l’estomac et s’est enfermé dans sa chambre. J’ai attendu. Plusieurs minutes. Avant qu’il n’ouvre et m’entoure, enfouissant son visage contre mon torse. J’ai eut de la peine. Je l’ai serré doucement. Je crois que c’est à partir de là que je me suis vraiment dit une chose : c’était lui que j’aimais. Bien plus que tout…

Andy est né. Kayne s’est installée avec moi, dans le centre de l’I-tech. Ma mère et mon père ont souvent insisté pour qu’elle leur rende visite, et il faut dire que je la laissais faire. Durant l’année qui a poursuivis la naissance de notre fils, j’ai du la toucher… quatre fois. Quatre fois où je lui ai fait l’amour en pensant à un autre. Quatre fois où je prenais son corps en imaginant qu’il était celui d’un autre. Celui de mon frère… Si mes parents étaient des plus heureux que j’ai enfin trouvé une ‘famille’, il n’en allait pas de même pour moi-même. Je ne comprenais pas vraiment ce qu’il se passait. Moi, père ? Très drôle… Pourtant, plus je voyais le visage de ce marmot qui grandissait, plus j’avais envie de le protéger. Me dire ‘c’est mon fils’ en l’observant est véritablement un phénomène étrange et brûlant. Une telle sensation… Quand Kayne n’était pas là, je passais d’avantage de temps avec Cody. Waleck est partit, il a déménagé. Il est partit s’installer aux Etats-Unis, en compagnie de son petit ami. Il est toujours l’un des membres permanents de l’I-tech, mais à distance. Au moins, désormais, je pouvais me conssacrer pleinement à Cody. Je me rappelle encore la première fois que j’ai embrassé la bouille blonde de mon frère. Il a été tellement surpris et gêné de son excitation immédiate qu’il est partit se réfugier dans la salle de bain. Je vous dis pas l’éclat de rire qui m’a prit, appuyé contre la porte à presque en tomber, alors qu’il se plaignait derrière pour que j’arrête de me moquer de lui. Ce n’était qu’un début, du moins, je l’espérais. Câlin par ci, baiser par là. Je devenais au fur et à mesure de plus en plus entreprenant. J’avais envie de son corps, de sa présence, de son amour. Une fois, on a presque faillit aller jusqu’au bout. Andy avait deux ans et dormait profondément dans sa chambre, Kayne avait décédé des suites d’un accident bête de la route, nous étions seuls tous les deux dans l’appartement. Etait-il gêné ? Je pense. En tout cas, ça l’a pas empêché de me rendre chaque embrassade, chaque caresse, chaque frôlement. On a fini par s’allonger sur mon lit, s’enroulant dans les draps, enlevant lentement nos quelques vêtements. Je pense que c’est le fait qu’il était tard qui l’avait rendu aussi ouvert. J’ai dut en profiter, j’aurais même put en profiter jusqu’au bout, mais je n’allais pas le violer pour mon propre plaisir personnel. Je suis amoureux de mon frère, ce n’est pas juste un coup que je veux prendre comme ça. Câlin, coups de langue, baisers… Tout y est passé. Pourtant, quand j’ai commencé à appuyer mon bassin contre le sien, sous mes baisers, il a craqué. Cody s’est mit à trembler et à pleurer légèrement. On a tout arrêté. Il avait peur, je le voyais bien. Il n’a jamais été capable de me mentir et ne le sauras jamais. Je ne l’ai pas prit. Rien. Je l’ai serré dans mes bras, embrassé sa tempe, et je l’ai laissé se calmer. Par la suite, nous ne sommes plus retournés à ce stade. Pourquoi ? Je vais pas vous le dire…

Dernier mot, sur l’I-tech. Nous avons commencé à recruter à partir de quatorze ans, désormais. Nos ‘membres’, nous étudions savament leurs dossiers avant de faire quoi que ce soit. Après tout, ne sommes nous pas des hacker avant tout ? Bien que les nouveaux venus sont de véritable génies pour certains. Je suis heureux d’avoir put accueillir Cody dans la ‘Résistance’, et j’envisagerais même d’en faire mon successeur, si jamais quelque chose m’arrivait. Oui… s’il m’arrive quelque chose et que je meurs prématurément, je sais que l’organisation saura quoi faire. Je sais qui pourra s’occuper d’Andy. Bien que j’espère ne pas avoir à quitter ce monde trop tôt x)

L’I-tech vaincra !

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|#_ En Quête de Récepteur ... [1oo%] Wad_0411

« Mais qu’est-ce qu’il se passe ici ?
- Papaaa ! Cody, et ba, y fait rien que m’embêter !
- Même pas vrai, c’est lui qui à commencé d’abord !
- Menteur, regardes, y m’a tapéééé ! T_T
- Tu parles, il m’a mordu ce sale môme !
- Ca suffit vous deux… »

Andy grandit. Doucement. Je n’arrive pas à croire que ça fait désormais trois ans que Kayne est morte, qu’Andy à maintenant quatre ans, et Cody dix-sept. Ils grandissent tellement vite tous les deux. C’est étrange, car ils sont si différents, et pourtant si semblables au fond. Cody est quelqu’un d’expansif, de joyeux, de vivant. Il rappelle la chaleur, l’été, la douceur d’un temps magnifique. Il me rappelle la mer, l’inaccessible… c’est un garçon pour qui j’éprouve tellement de choses. Quand nous passons des nuits ensemble, je ne peux me sentir plus heureux. Même s’il est un peu fou et pipelette. Même s’il est incohérent et qu’il doute beaucoup de lui. Même s’il est parfois timide, il n’en reste pas moins l’homme que j’aime le plus. Ai-je peur de le briser ? De le souiller ? Non… C’est passé depuis longtemps, cette impression. Je crois que je suis capable de donner ma vie pour lui. Si on me l’enlèverait, je serais capable d’aller le chercher moi-même, gouvernement ou pas gouvernement. Malgré les quelques prises de bac ou les taquineries, il est celui qui me permet d’espérer que nous découvrirons le secret du camp ennemi. Il est celui qui m’oblige à rester et à m’intéresser à l’It-ech. Je crois que s’il n’en avait pas fait partit, je ne me serais sans doute pas autant investit. Oui. Cody est quelqu’un de véritablement important, malgré ses frasques et son inéluctable besoin de jeter aux toilettes toutes traces de tabac qui puisse lui passer entre les mains. Et à chaque fois que je peux savourer son corps endormi contre le mien, je me dis que j’ai fais le bon choix…

Andy est… un bout en train. Curieux, avide, têtu, intelligent. Il s’intéresse à tous et comprend vite. Malgré tout, il n’en reste pas moins un gosse, avec ses faiblesses et ses passades. Je l’avais dit, je ne sais pas élever un gosse, que ce soit le mien ou pas. Alors je fais ça un peu en aléatoire. La détente, encore et toujours. Je découvre ses faces cachées, je le connais par cœur. Je sais ce qu’il aime, ce qu’il déteste, quels vêtements il préfère pour quelle occasion, même ce qu’il peut bien penser en fonction de son visage. C’est fou comme il ressemble à Kayne avec ses cheveux sombres… C’est aussi une véritable peste envers certaines personnes. Combien de fois ai-je dut le récupérer dans les locaux de l’I-tech, alors qu’il fuyait je ne sais quel membre parce qu’il avait inversé des fils ou simplement débranché une prise. A quatre ans, il est débrouillard. Bien sûr, il sait être sage des fois, et finit toujours par se faire pardonner. On ne peut pas le détester, mais on ne peut pas l’adorer à tout bout de champ non plus. Je suis même sûr que certains n’hésiterais pas à lui mettre un joli coup de pied au derrière s’il n’était pas ‘le fils Woosen’… x) Récemment, il s’est trouvé un nouvel ami : Riku. L’infirmier. Comment ? Parce que le jeune homme possède un lapin =_= Andy n’en avais jamais vu en vrai auparavant, alors dès qu’il a put prendre cette boule de poil, il a décidé que son propriétaire méritait tout le respect qu’il soit possible. Chapeau. Je découvre peu à peu les tissages d’une vie de père. Et je me rend compte à quel point, mêlé à mon travail, ce n’est pas une chose facile. Déjà que je suis recherché par le gouvernement pour ‘activités et trafic illégal, crime contre l’état’ et pleins d’autres choses, avoir non seulement Cody comme frère, mais aussi Andy comme fils renforce malheureusement mes faiblesses. Je dois toujours faire attention. Même si je ne le montre pas, je ne les quitte jamais des yeux, ces deux là. Les deux êtres les plus importants de ma vie…

Ce que je trouve dommage tout de même, c’est à quel point ils ne s’entendent pas. Quand l’un va venir me parler, l’autre va réclamer un câlin. Si Cody dors dans mon lit, Andy va le vouloir aussi. Ils se chamaillent sans cesse… de vrais gosses =___= Je ne peux m’empêcher d’en rire, trouvant cela comique. Pourtant, il faudra bien qu’ils apprennent. Andy ne comprend pas encore. Il ne sait pas que des fois, nous avons besoin d’être seuls. Récemment, je crois que je me suis profondément inquiété. Vraiment. Et une discussion avec lui s’est imposée. Je pense qu’il a dut nous surprendre, une fois, à nous embrasser ou je ne sais pas. Mais le soir, lorsque je suis allé le coucher, il m’a demandé de lui faire comme Cody. Comme Cody ? Oui, bisou là, là, là… Il m’a montré ses lèvres, son front et son cou. J’ai souris doucement, et me suis penché pour obéir à sa requête. Il a posé un bisou sur mes lèvres en même temps, comme le ferais un enfant à sa mère. Il a passé ses bras autour de ma nuque et m’a serré. Au bout de quelques instants… j’ai sentit des sanglots. Des soubresauts. Des tremblements. Andy pleurait. Je crois que cela m’a brisé le cœur. Je me suis sentit étrange. Il m’a demandé si je l’aimais, ou si je le considérais comme quelqu’un d’autre. Il m’a demandé si, moi aussi, j’allais l’abandonner. Comme maman. S’il allait se retrouver seul. Si je préférais Cody à lui… Je l’ai rassuré. Ca m’a fait tellement étrange d’entendre cela, que j’ai presque eut peur qu’il ne s’échappe d’un coup. J’ai compris a quel point il pouvait douter des fois. Je me suis promit de faire d’avantage attention. Que Cody le veuille ou pas, j’aime mon fils. Mais qu’Andy le veuille ou pas, j’aime mon frère. C’est compliqué…

Je crois que si j’avais le choix, je ne changerais pas grand chose à ma vie. Je n’enlèverais même pas Kayne qui m’a permit de connaître ce gosse qu’est mon fils. Je n’enlèverais pas le divorce de mes parents qui m’a permit de m’occuper d’avantage de mon frère. Ce que j’enlèverais ? Ce gouvernement, et sa ‘solution miracle’. Tous ces gens pourris et avides de pouvoir qui sont parvenus à offrir à la race humaine le plus grand des cadeaux empoisonnés. Aujourd’hui, je me bats contre eux. Nous souhaitons découvrir ce qu’ils cachent pour permettre aux gens de profiter librement des ressources de notre planète. Je ne sais pas ce que nous cherchons, ou alors, j’en ai une vague idée. Je suis déjà entré plusieurs fois sur les documents de l’Etat, et ce que j’y ai trouvé me laisse suspicieux. Il faut que je trouve ce qui se trame. Il faut que je parvienne a écraser ces ennemis avec le moins de pertes possible. Nous ne pouvons pas nous laisser diriger par ces gens. Nous ne pouvons pas vivre dans l’ignorance. Non...

Je m’appelle Wadigun Woosen, et je suis le dirigeant de l’I-tech, le service de piratage le plus évolué de notre siècle... A votre service.

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Tu es validé ^^
Tres belle fiche *_*

Merci Cody *____* <3